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Environ un milliard de personnes dans les pays en développement vivent dans la pauvreté extrême. Soixante-dix-huit  pour cent d’entre eux vivent en milieu rural où l’agriculture est la principale force motrice de l’économie champêtre – et, dans...

Le Comité de Concertation Gouvernement/FAO a tenu le 15 juillet dernier sa session ordinaire au siège du Comité de Gestion de l’Assistance FAO/PAM sis en face de la Maison de la Radio CRTV. Dans la matinée du 15 juillet, la salle de conférence du Comité...

Formation des intervenants directs du Programme de pays PAM, atelier d’information sur les procédures de la FAO, ... : Des formations variées pour le renforcement des capacités du personnel. Le Comité de Gestion de l’Assistance FAO/PAM œuvre sans...

Selon la première édition 2015 du Rapport : Vue d’ensemble régionale de l’insé-curité alimentaire en Afrique subsaharienne, sept pays d’Afrique subsaharienne atteignent les cibles fixées par les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et le...

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Cantine Scolaire : Nourriture contre scolarisation

Cantine Scolaire : Nourriture contre scolarisation

Les enfants qui se rendent affamés à l’école sont facile-ment distraits et ont du mal à se concentrer sur l’ensei-gnement.
Aujourd’hui le PAM et ses principaux donateurs font bénéficier le secteur de l’éducation de l’aide alimen-taire.

Le PAM fournit aux élèves des rations à emporter à la maison, ce qui contribue à encourager les parents à envoyer leurs progénitures à l'école.
L’importance et la justification de la distribu-tion d’aliments aux enfants dans les écoles ne sont plus à démontrer. Les enfants qui se rendent à l’école sans avoir mangé et qui n’ont rien à se mettre sous la dent, ont du mal à rester éveillés et à se concentrer sur l’enseignement. En clair, ces enfants ont de fortes chances de s’assoupir en classe et de ne pas bien intégrer les connaissances qu’on tente de leur transmettre.
La paupérisation actuelle des familles came-rounaise ne permet pas à celle-ci d’assurer aux enfants une alimentation saine, équili-brée et en quantité suffisante. Il est prouvé par ailleurs que, la faim influence négative-ment la participation et l’apprentissage. Un enfant qui se présente affamé à l’école ne dispose pas des facultés nécessaires pour tirer profit de l’enseignement qui lui est dis-pensé. Il s’agit de ce que l’UNESCO appelle le « syndrome de faim immédiate » qui affecte les fonctions « cognitives des enfants et leurs faculté d’assimilation ».
Au Cameroun, les projets d'alimentation scolaire ciblent les régions les plus touchées par l'insécurité alimentaire doublée d’un taux d'inscription à l'école faible, une fré-quentation scolaire irrégulière et des taux élevés d'abandon au primaire
Depuis 1998, le Programme Alimentaire Mondial mène conjointement avec notre pays les activités de « Cantines Scolaires » qui était mis en oeuvre dans quatre régions dont l’Est, l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord.
Ces Cantines scolaires bénéficient de nos jours à 20 982 élèves de 84 écoles publiques réparties dans 32 arrondissements des ré-gions du Nord et de l’Extrême-Nord. Ce pro-jet correspond à la Composante 1 du Pro-gramme de Pays du PAM pour le Cameroun N°200330. Son plan d’action qui a été signé le 4 avril 2013 entre le Représentant du PAM et le Ministre de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), a démarré le 1er janvier 2013 avec pour objec-tifs l’augmentation du taux de scolarisation, du taux d’assiduité et la réduction des aban-dons dans ces écoles dont les bénéficiaires sont les élèves des écoles primaires pu-bliques des zones rurales.
Un repas est servi chaque jour, entre 13 et 14 heures à chaque élève, constitué de 150 grammes de riz, 30 grammes de haricot, 10 grammes d’huile et 3 grammes de sel.
Les repas sont préparés bénévolement dans le village, pendant 165 jours de l’année sco-laire. Un accent particulier est mis sur l’aspect nutritionnel à travers la fortification des repas avec des micronutriments.
Pour les rations à emporter elles sont desti-nées exclusivement aux filles des classes du niveau 3 (CM1 et CM2) régulièrement ins-crites à l'école. Cette action consiste en la distribution de rations aux familles en échange de la scolarisation de leurs filles. Celles-ci bénéficient de ces rations sèches à emporter à la fin de chaque trimestre; soit trois fois par an, à condition qu’elles aient enregistré moins de 6 jours d’absences non justifiées au cours du trimestre concerné.
Les chiffres parlent en faveur de l’efficacité de ce programme. Aujourd’hui environ 40% de filles terminent leur cycle primaire contre 17% au début du programme dans ces deux régions. Le taux d’abandon quant à lui a été diminué de 18%.
L’alimentation scolaire contribue également à la production locale à travers les achats locaux de mil, sorgho ou haricot chez des petits producteurs. Ces achats locaux ont permis de servir aux écoliers les aliments de leur propre milieu, d’améliorer les revenus des petits producteurs et de booster leur production. En collaboration avec la FAO, des jardins potagers sont mis en place en appui aux écoles à cantines.

           

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