Le Secrétaire Permanent
Rapport annuel Exercice 2021
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CG/FAO/PAM
Le ministre Essimi Menye prône le regroupement des GICs en coopératives.
C’était à Abong-Mbang le 16 octobre dernier au cours d’une commémoration faste.
Le Cameroun célèbre le 16 octobre de chaque année et de concert avec les autres Etats membres de la FAO, la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA), qui commémore l’anniversaire de la fondation de cette Institution des Nations Unies le 16 Octobre 1945. Il faut rappeler que La Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) a été instituée en 1979 par les Etats membres de la FAO lors de la vingtième session de la conférence générale de cette Organisation.
La JMA a pour but de sensibiliser l’opinion publique au problème de la faim dans le monde et encourager une action à tous les niveaux pour trouver des solutions appropriées à ce fléau.
Elle constitue un moment propice pour rappeler à toutes les bonnes volontés et à la conscience universelle, la nécessité d’une solidarité collective en faveur de ces millions d’enfants, de femmes et d’hommes qui sont incapables d’assurer leur survie, parce que vivant dans le cercle vicieux de la pauvreté et de la faim.
Depuis 1973, le PAM intervient au Cameroun dans le cadre d’une part (i) de programmes et projets à buts multiples conçus en appui aux différents plans et stratégies de développement économique, couvrant des secteurs divers tels l’éducation, la santé, les affaires sociales, la foresterie, l’agriculture, la sécurité alimentaire, la pisciculture
et d’autre part (ii) des situations d’urgence telles que l’assistance alimentaire aux réfugiés sur le territoire national, le secours aux victimes de la sécheresse, des inondations et d’autres calamités naturelles.
L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture joue un rôle de chef de file dans les efforts internationaux de lutte contre la faim. La FAO, qui est au service à la fois des pays développés et des pays en développement, est une tribune neutre au sein de laquelle tous les pays se réunissent sur un pied d’égalité pour négocier des accords et débattre de politiques.
La FAO est également une source de savoir et d’informations. Elle aide les pays en développement et les pays en transition à moderniser et à améliorer les pratiques agricoles, forestières et halieutiques, et à garantir une bonne nutrition pour tous. Depuis sa création en 1945, elle a consacré une attention particulière au développement des zones rurales, où vivent 70 pour cent des populations pauvres et affamées de la planète.
« Il est nécessaire qu’en cas de catastrophes, les interventions soient le plus rapide possible pour redonner confiance à ceux qui sont concernés. Il s’agit d’un préalable aux autres interventions qui devront suivre.»
Entretien avec Monsieur Essindi Elanga Athanase, Secrétaire Permanent Adjoint CG/FAO/PAM, Ingénieur général de classe exceptionnelle hors échelle, Expert en Economie du Développement.
Monsieur le Secrétaire Permanent, pensez- vous qu’une catastrophe comme celle du Grand-Nord pouvait être évitée ou mieux prévenue ?
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